La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

«Je suis un homme chanceux»

Il mène une carrière brillante entre Paris et la Suisse romande. Gilles Privat joue Vladimir dans En attendant Godot, au Théâtre de Carouge

Gilles Privat dans Presque Hamlet, un solo créé en 1999 et récemment remis à l’affiche, qui fait figure de sommet dans le parcours de l’acteur. © Mario del Curto
Gilles Privat dans Presque Hamlet, un solo créé en 1999 et récemment remis à l’affiche, qui fait figure de sommet dans le parcours de l’acteur. © Mario del Curto

Ghania Adamo

Publié le 21.01.2023

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Partager cet article sur:

Portrait » Les royaumes n’ont pas de secret pour lui, Gilles Privat les habite depuis longtemps. Plusieurs fois couronné, il n’a jamais eu la grosse tête. Il faut dire que le trône où il est assis est celui de la modestie. Depuis très longtemps, l’acteur mène une carrière brillante entre Paris, où il vit, et la Suisse romande, où il est né. Mais inutile de se répandre en éloges devant lui, il ne réagira pas. Non, il n’est pas de marbre, juste discret… Un bon Suisse? «Oh, ce n’est pas une question de pays, il y a des Suisses prétentieux», ricane-t-il. Plastronner n’est donc pas son «truc». En tout cas, pas dans la vie. Car sur scène, c’est une autre affaire. Des souverains, il en a vu passer. Des drôles et des balourds.

Monarque épais dans Mangeront-ils? de Victor Hugo, il sera roi des bas-fonds dans Falstafe, méprisant dans sa roublardise, hautain dans sa truculence, tirant vers un comique cru ce personnage haut en couleur. Pas le Falstaff que Shakespeare a imaginé dans Henr

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
  • pictogramme abonné La Liberté Joseph Gorgoni sur le fil

    Critique Bicubic C’est une histoire d’amour. A voir la standing ovation qui a acclamé Joseph Gorgoni ce samedi soir, on mesure l’affection du public pour le...
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11