Au Qatar aussi, on aime le football
Angélique Eggenschwiler
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Le mot de la fin
C’est décidé: moi aussi je vais boycotter le Mondial de football au Qatar. Un peu tard, direz-vous, sachant qu’il m’aura fallu douze ans pour me manifester, mais cela ne m’empêchera pas de le crier haut et fort: la Coupe du monde de football 2022, ce sera sans moi.
Remarquez, j’avais déjà boudé la Coupe du monde 2018, celle de 2014, 2010, 2006… En bref, voilà fait près trente ans que je boycotte le football. Sauf que cette année, j’ai un prétexte, pardon un motif: pas question de concéder ne serait-ce qu’une seule seconde d’attention à un pays qui s’essuie les pieds sur les droits de l’homme.
Il faut reconnaître que c’était plutôt commode de professer une éthique là où ne résonne d’ordinaire qu’un manque d’intérêt