Non à l’identification obligatoire
Temps de lecture estimé : 1 minute
L’Assemblée fédérale a passé lors de sa dernière session une loi mettant en danger la liberté de consulter librement du contenu sur internet. Cette loi, qui a pour but de protéger les mineurs, forcera les plateformes de distributions de films et de jeux vidéo à vérifier l’âge de leurs utilisateurs.
Ne pensez pas seulement aux plateformes de vidéos pornographiques, les plateformes comme Youtube et Instagram devront aussi effectuer ce contrôle, car elles publient certains contenus qui seront jugés inappropriés aux moins de 13 ans. Consulter sans s’identifier sera impossible.
En même temps, les grosses entreprises technologiques qui dévorent nos données se réjouissent de cette loi. En effet, les données récoltées sur des adultes pourront librement être utilisées à d’autres fins. De plus, cette loi s’avérera néfaste pour la protection des mineurs, car elle poussera les adolescents vers des plateformes qui passent entre les gouttes, moins régulées et donc potentiellement plus néfastes.
Elle donne également trop de pouvoir aux comités d’organisations de protection des mineurs, les élevant en véritables comités de censure par secteur, capables d’édicter des règles sur le genre de contenu accessible librement. Cette régulation de l’accès des jeunes au contenu internet doit relever à mon avis de la responsabilité des parents. La loi demande des mesures d’aide au contrôle parental, et je salue ceci. Cependant, elle va beaucoup trop loin dans la censure.
Le Parti pirate suisse lance un référendum et les Jeunes Vert’libéraux fribourgeois le soutiennent.
Dario Goedtkindt,
membre comité Jeunes
vert’libéraux fribourgeois