Les œuvres fondatrices de Teo Gheorghiu
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Disque » Le pianiste publie Roots, nouvel album où il revient à ses racines intimes et musicales.
Des rythmes joueurs et nostalgiques de la Première rhapsodie roumaine de George Enesco aux explosions d’Enter the realm, pièce du philosophe George Gurdjieff (né dans une région arménienne de l’Empire russe) revisitée par un jeune ingénieur du son et compositeur, Fabian Russ, c’est un retour aux sources parfois troublant pour Teo Gheorghiu. Une traversée que le pianiste, aujourd’hui installé à Fribourg, a réalisé autant à vélo qu’intérieurement. Le label Claves publie ces jours son deuxième album programmatique, Roots, qui fait suite à Duende. Il s’agit à la fois des racines personnelles et des racines musicales du pianiste, qui a grandi à Zurich et Londres et mène une carrière internationale.
La Roumanie de ses parents exilés, d’abord, est représentée par cette foisonnante rhapsodie, transcrite pour piano, qui concentre en treize minutes trente d’un seul tenant des danses