Guin » Alabaster DePlume ne se laisse pas interviewer facilement. Non pas que le succès lui soit monté à la tête ou qu’il refuse de répondre. Au contraire, le poète et saxophoniste mancunien est un monument de bienveillance. Il veut discuter, pose des questions, demande l’avis de la journaliste, ce dont elle a besoin dans son cœur – cette discussion a parfois sérieusement pris des airs de thérapie –, alors que c’est de son jazz cosmique que l’on voulait parler. C’est sa vision apaisante de la musique qu’on souhaitait évoquer. Car le Britannique distille des sonorités faites pour soigner, pour aller mieux. Son dernier album, Gold – Go Forward in the Courage of Your Love, devrait ainsi être remboursé par les caisses maladie. Tout comme les billets d’entrée ce mercredi soir au Bad Bonn, à Guin, où l’artiste